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Newsletter 366
23 avril 2020
Correspondances Locales #26

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Correspondances Locales #26 (23/04/2020)

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Les rédactions de la PQR sont « au front » depuis le début du confinement dans des conditions souvent très difficiles. 366 vous propose de rencontrer régulièrement les acteurs de ces rédactions en première ligne de l’information et des solidarités locales. 

OLIVIER BISCAYE, DIRECTEUR DE LA RÉDACTION, MIDI LIBRE  

Quelles sont les principales initiatives solidaires prises par le journal depuis le début du confinement ?

Outre sa mission première d’informer, le rôle d’un média régional est plus que jamais d’être utile et d’être à l’origine d’actions solidaires sur son territoire. Utile en étant le relais efficace et complet de toutes les initiatives conduites par les particuliers, les associations, les entreprises… Toute la semaine, nos pages locales regorgent d’idées, de solutions, de témoignages et d’appels à la solidarité. Nos 750 correspondants de presse, dans l’Hérault, le Gard, la Lozère et l’Aveyron, ont eu à cœur de relayer toutes ces belles histoires. Nous avons par ailleurs lancé le 13 mars notre appli “Entraide Coronavirus” qui permet à chacun de proposer des services pour soulager le quotidien des uns et des autres, en fonction de ses compétences et des moyens à sa disposition. Près d’un millier de propositions ont été recueillies. Nous avons également proposé “Ondes positives“. Le principe est simple : un numéro de téléphone et une boîte vocale pour déposer quelques mots solidaires et de soutien aux héros du quotidien qui se mobilisent depuis le début de la crise. Tous les soirs, à 20 heures, nous mettons en ligne quelques-uns de ces messages audios. Une autre initiative toute récente, la création d’une plateforme visant à recenser les producteurs locaux et les restaurateurs qui se sont lancés dans le drive. Une mise en relation directe entre le commerçant et le lecteur pour les accompagner dans leur relance entrepreneuriale. Enfin, nous soutenons l’initiative de « l’Agence » qui a lancé #Pubsolidaire, qui offre aux associations ou entreprises sans but lucratif de l’espace pour valoriser leurs projets.

Vis-à-vis des rédactions, quel est le mot d’ordre sur le traitement de l’actualité ?

Trois mots d’ordre en réalité. Tout d’abord, expliquer et préciser avec rigueur. Cette crise suscite de nombreuses interrogations, nous devons y répondre avec sérieux, pédagogie, expertise, modération. Nous avons organisé de très nombreux live avec les acteurs du territoire qui ont répondu aux questions pratiques des lecteurs (rectorat, services fiscaux, chambres consulaires, médecins…). Ces rendez-vous ont rencontré un grand succès. Ensuite, incarner et être au plus près du terrain en multipliant les dossiers, les immersions, les carnets de route pour témoigner des réalités dans les centres hospitaliers, dans les entreprises, dans les associations, au cœur des collectivités et dans d’autres régions ou pays comme nous le faisons en ce moment avec nos équipes en Espagne et en Italie. Enfin, maintenir le lien de proximité avec nos lecteurs. C’est évident, mais c’est essentiel de le rappeler car ça ne doit pas être un concept mais bien une preuve vivante. Nous avons mobilisé journalistes et correspondants de presse pour raconter dans le print comme sur le web la vie avec le coronavirus dans les communes, les villages, les quartiers de notre région. On joue à fond la carte du service.

Dans le contexte actuel comment réagissez-vous pour continuer à diffuser le journal ?

Continuer la diffusion du journal est passé par l’évolution de notre organisation. Le télétravail a été mis en place partout où cela a été possible afin de réduire le nombre de collaborateurs présents dans nos locaux. Nous avons inventé de nouvelles méthodes de communication, favorisant les visio-conférences, WhatsApp… Nos journaux sont imprimés sur une seule rotative, les éditions ont été rassemblées par département pour faciliter notre production. Nous avons accompagné très rapidement notre service diffusion, nos porteurs, dépositaires et diffuseurs, tous fidèles au poste, pour faciliter leur mission au quotidien. Alors que la livraison de nos journaux par La Poste est altérée, nous avons réfléchi à de nouveaux dispositifs avec le service Abonnements.

La lecture numérique explose ; quelles sont les progressions les plus marquantes (abonnements, PDF, sites et applis) ?

La période du confinement confirme une forte augmentation de la lecture de nos contenus sur nos supports digitaux. La période des municipales avait déjà installé une forte progression de nos audiences, le coronavirus a amplifié ce phénomène. Au mois de mars, nous avons enregistré de très jolis scores sur midilibre.fr avec 26 millions de visites. La souscription d’abonnements numériques présente par ailleurs des taux de conversion 2 fois supérieurs à notre tendance habituelle. Au-delà du traitement de l’actualité liée au coronavirus et au confinement, nous avons programmé des rendez-vous vidéo régionaux et quotidiens pour permettre de traverser cette période avec sérénité : la leçon du coach sportif, la recette de cuisine d’un chef, le cours d’œnologie d’une spécialiste, les conseils d’un jardinier pour faire son potager, les astuces du coiffeur… Midi Libre s’est engagé auprès du rectorat de l’académie de Montpellier en participant à l’opération nationale « Nation apprenante », une initiative numérique du ministère de l’Education nationale et de la jeunesse pour faciliter l’apprentissage à la maison durant la période de confinement pour les élèves du premier et du second degré.

Pour finir, avez-vous un message d’espoir, une vision positive à nous partager ?

Je veux saluer l’ensemble des équipes du groupe qui ont fait preuve d’adaptation, d’innovation et d’initiative sur l’ensemble de nos supports dès le début du confinement dans la pratique de leur métier comme dans la recherche d’un contenu toujours plus riche et répondant aux attentes de nos lecteurs. Quel atout formidable pour aujourd’hui comme pour demain dans la recherche de solutions et la mise en œuvre de projets ! Je veux également saluer les lecteurs qui nous remercient d’avoir maintenu le lien avec eux. Je veux à mon tour les remercier de leur fidélité, de leur confiance. Ce lien si fort, renforcé au cours cette période, nous oblige plus encore à l’avenir.

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PQR – Public Sénat

La chaîne Public Sénat diffuse chaque jour à 13h un format de 6 minutes consistant en une interview du rédacteur en chef d’un titre de PQR dans le cadre du module « Les territoires à l’épreuve du Coronavirus ». L’interview est réalisée par Oriane MANCINI qui présente habituellement la matinale « Bonjour Chez Vous ». Le format est réalisé via Zoom. On peut retrouver toutes les émissions sur le site de Public Sénat ainsi que sur la chaine Youtube.

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Lu dans La Dépêche du Midi 

Hébétés, en perte totale de repères, les chevreuils n’hésitent pas à s’approcher des maisons ou à divaguer sur les routes. On en a observé qui semblaient désorientés lundi à Figeac, en ville, Avenue Pompidou, mais également autour de Cahors. Ont-ils encore bu jusqu’à plus soif pour perdre ainsi leur self-control et paraître ivres ? La question peut prêter à sourire, mais la réponse se trouve bel et bien dans une substance qui produit les effets désastreux de l’alcool : des bourgeons euphorisants. Une substance parfaitement licite que les chevreuils trouvent dans les bourgeons serait donc la source alcoolique de leurs divagations aux portes des villes et parfois même en pleine rue. Ces animaux sont particulièrement friands de ces bourgeons au printemps. Serge Gay, vice-président de la fédération de chasse du Lot confirme « plusieurs études expliquant ce comportement étonnant des chevreuils qui s’approchent des maisons, alors que normalement c’est un animal très craintif. Il semblerait que la consommation de ces bourgeons contenant des substances alcaloïdes altère leur perception de l’environnement. Les chevreuils subissent les effets euphorisants de ces végétaux un peu comme une drogue. » Voilà la théorie scientifique qui explique l’étonnant comportement de cet animal qui ne ressent plus le danger, ni la présence de l’homme. Le souci, c’est que lors de leurs errances champêtres et urbaines, ces chevreuils ivres saccagent des plantations. Ils ont déjà détruit de jeunes plants de vignes et menacent la production viticole. Il ne manquerait plus que ces apéros-bourgeons menacent nos prochaines retrouvailles déconfinées !

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L’Est Républicain 

L’Est Républicain continue sa série de portraits et propose à ses lecteurs de découvrir le quotidien de Mireille Thomas, 32 ans, caissière à Montbéliard. Malgré la peur des premières semaines, cette héroïne du quotidien se dit rassurée par les mesures de protection mises en place et préfère ne retenir que le positif et la solidarité dont font preuve les clients de la grande surface où elle officie.

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La Dépêche du Midi 

La Dépêche a créé une nouvelle rubrique baptisée « Appel à témoignages » qui partage le quotidien des lecteurs. Plus que jamais journal de proximité, La Dépêche du Midi se tient aux côtés de ses lecteurs durant cette crise sanitaire et sollicite les témoignages de chacun pour découvrir leur quotidien, le déroulé de leur journée, leurs difficultés et leurs obstacles. Les témoignages des lecteurs sont un moyen de rester unis et solidaires dans cette pandémie.

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Ouest France 

Ouest France propose depuis le début du confinement un “journal de bord” du quotidien des Français via son Mur des Podcasts. Dans ce nouvel épisode, le titre prend des nouvelles de Charlène et Romain, Bretons colocataires à Paris, qui sont tous les deux infirmiers. Ils racontent leur quotidien. Derrière les applaudissements lancés tous les soirs, les deux infirmiers espèrent un soutien qui s’inscrit dans la durée.

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Le Progrès 

Après un mois de confinement, comment vivez-vous cette situation inédite ? Vous êtes plutôt du genre à relativiser ? Ou vous ne vous y faites toujours pas ? Pour savoir “quel confinés” vous êtes, Le Progrès a réalisé un petit quiz pour vous donner des éléments de réponse.

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Nice Matin 

Nice Matin lance un appel à témoins auprès de ses lecteurs afin de mieux appréhender leur ressenti quant à la sortie du confinement. Qu’espèrent les Français ? Quelles leçons vont-ils tirer de cette période ? Répondez à toutes ces questions via le site internet du titre.

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7ème vague du baromètre 366/Kantar « Les Français en confinement ».

La septième vague du baromètre « Les Français en confinement » réalisée par 366 avec Kantar fait depuis le 20 Mars le point sur le quotidien des Français.

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QUE FAIRE, LORSQUE L’ON EST UNE MARQUE, EN PÉRIODE DE CONFINEMENT ?

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Communiquer, selon les Français ! En cette période de confinement, plus d’un Français sur 2 s’avère favorable à la communication publicitaire des marques annonceurs. Pour une large de majorité de Français en effet (66%), les prises de parole des marques sur leurs initiatives solidaires en cette période d’épidémie est susceptible de valoriser leur image auprès des consommateurs.

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En tant qu’acteurs majeurs de notre société, les marques se doivent de conserver le lien avec leurs consommateurs et de partager leurs engagements et initiatives pour faire face à cette crise inédite. Ainsi, 67% des Français se déclarent intéressés de savoir ce que les marques entreprennent afin de s’adapter à la crise actuelle, 60% d’entre eux trouvent rassurant d’entendre parler des marques qu’ils connaissent et une grande majorité attendent d’elles qu’elles participent à l’effort commun pour préserver la santé de tous.

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Après plus d’un mois de confinement, les arbitrages de consommation effectués par les Français s’avèrent assez tranchés : les dépenses pour les courses alimentaires ont progressé pour plus de 38% des foyers Français et celles consacrées aux transports ont baissé de 64%.

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En matière de circuits d’achats, le magasin continue de bien résister avec 69% des Français qui déclarent envisager d’y faire leurs courses dans les jours à venir (-2 points s S15-2) et on observe un léger boost du Drive qui concerne à présent près d’1 Français sur 4 avec 23% des interviewés qui déclarent leur intention de l’utiliser pour leurs courses à venir (+2 points vs semaine passée S15-2).
Si 53% des Français continuent d’affirmer moins dépenser qu’avant le confinement, ce résultat perd 5 points en une semaine et ils sont 31% à affirmer dépenser autant qu’avant (+2 points). On notera cependant que 30% des Français affirment avoir réorganisé leur budget et faire des achats différents de leurs habitudes, depuis le début du confinement (+12 points depuis le premier point de mesure). 30% des Français déclarent par ailleurs avoir changé leurs habitudes alimentaires depuis le début du confinement (+2 points vs S15-2) : CQFD.

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Au rayon loisirs, ce sont à présent 9% des Français qui déclarent avoir contracté un abonnement à des biens ou services spécifiques sur les derniers jours avec toujours en en tête les services de streaming vidéo.

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Tous les résultats des différentes vagues sont téléchargeables ici :
https://www.366.fr/366/17776/

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Après les premiers bilans à chaud, 366 revient sur l’évolution des audiences hebdomadaires sur les 16 premières semaines de l’année 2020soit jusqu’au dimanche 19 avril. Cette vision granulaire et historique montre que la PQR avait déjà commencé à progresser fortement en audience dès la semaine 9 (semaine du 24 février) sous l’impulsion de la campagne des élections municipales. A cette séquence, suit une explosion des audiences au cours de la semaine 12 qui cumule les résultats du 1er tour et le démarrage du confinement.

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Passé le pic d’audience lié aux premières annonces, la situation inédite dans laquelle se trouvent tous les Français continue, 4 semaines plus tard, de générer une attente d’information très importante. L’audience des sites et apps de PQR reste à un niveau extraordinaire de plus de 150 millions de visites par semaine, c’est-à-dire deux fois le nombre de visites enregistrées à la même période en 2019 (+92%).

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Sources : AT Internet & GA 360

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Le point sur la diffusion print :

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Système U, comme les autres leaders de la Grande Distribution, reste un annonceur très communiquant en période de crise, en variant ses prises de parole. Attentif au bad buzz qui se développe en ce moment sur les augmentations de prix dans le domaine de l’alimentaire, l’annonceur joue la carte de la transparence et surtout de l’engagement sur le thème du blocage des prix dans ses magasins.

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Stéphane Delaporte
Directeur Général
06 77 71 78 62
stephane.delaporte@366.fr

Luc Vignon
DGA en charge de la Transformation Digitale
01 80 48 92 78 (transfert vers mobile)
luc.vignon@366.fr

Line Gasparini
DGA Commerce
06 85 82 80 61
line.gasparini@366.fr

Bruno Ricard
DGA Marketing, Etudes et Communication
06 62 04 03 12
bruno.ricard@366.fr

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Contact Presse :

Gaëlle Di Blasi
Responsable communication
06 12 23 20 45
gaelle.diblasi@366.fr

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